La Côte d’Ivoire est un pays dans lequel l’utilisation et le trafic des drogues par les jeunes a entrainé d’énormes problèmes de santé publique et de sécurité. Ce phénomène est aussi présent dans l’institution scolaire. L’une des variantes de la drogue la plus consommée aujourd’hui dans le pays est la drogue Kadhafi, obtenue par le mélange de comprimés Tramadol et d’une boisson énergisante, appelée Vody. Cette étude vise à identifier des stratégies pour empêcher la consommation de cette drogue dans les établissements secondaires de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire). Pour se faire, une enquête par questionnaire auprès d’un échantillon de 1165 élèves et des entrevues ont été réalisées avec les 12 gestionnaires des trois établissements retenus. Les données collectées ont été traitées à l’aide des logiciels informatiques Sphinx V5 et Excel. Les résultats montrent que les gestionnaires des écoles utilisent des stratégies telles que : le contrôle des élèves avant leur entrée dans la cour de l’école, la non-autorisation des réunions des élèves sauf dans le cadre du travail, les sanctions des élèves lorsqu’ils consomment les substances psychoactives et les sensibilisations qu’ils entreprennent pour encourager les élèves à ne pas consommer les substances psychoactives. Ces méthodes montrent que la drogue Kadhafi n’est pas consommée par les élèves des établissements secondaires d’Assabou à Yamoussoukro. Mots clés : Drogue, Kadhafi, élèves, établissements, Côte d’Ivoire.